L’Alliance des arts médiatiques indépendants (AAMI) est un organisme national à but non lucratif dirigé par ses membres qui travaille à l'avancement et au renforcement de la communauté des arts médiatiques au Canada. Représentant plus de 90 organisations indépendantes de production, distribution et diffusion en cinéma, vidéo, audio et nouveaux médias, l’AAMI sert ainsi plus de 16 000 artistes indépendants et travailleurs culturels.
Ses objectifs en matière de :
> COMMUNICATION | offrir un forum de communication et de discussion entre les groupes d'arts médiatiques indépendants,
> COMMUNAUTÉ | stimuler le développement de liens entre tous les intervenants culturels de l'AAMI
> REPRÉSENTATION | représenter les arts médiatiques indépendants auprès des différentes agences gouvernementales et du secteur privé.
Les groupes membres de l’AAMI sont distincts et différents les uns des autres, ce qui est à la fois enrichissant et appréciable. Ainsi, de la même manière que nous arrivons à mettre en commun nos ressources au sein d'organisations qui protègent et encouragent la libre expression individuelle, nous considérons qu’il est possible et souhaitable d'unifier les groupes oeuvrant en film, vidéo, audio et nouveaux médias à l'intérieur de l’AAMI tout en respectant et célébrant leur caractère spécifique. L’AAMI ne se limite pas à un seul genre, une seule idéologie ou une seule conception esthétique mais met plutôt de l'avant la diversité des visions artistiques et sociales.
Les membres de l’AAMI adoptent une position antisexiste, antiraciste et antihomophobe dans le cadre de toutes leurs activités. De plus, ils respectent et appuient l'autonomie de la représentation culturelle autochtone.
L’AAMI croit fermement que le cinéma, la vidéo, l’art audio et les nouveaux médias sont des expressions à la fois inestimables et indispensables de nos cultures, et qu’elles peuvent dévoiler les illusions et exposer les schèmes qui sous-tendent la grande majorité des messages commerciaux et institutionnels.
“Face à la menace bien réelle de censure de la part des régies de classification, ainsi que celle de l’auto-censure potentielle de la part des artistes, résultante des processus de cette classification, l’AAMI affirme, d’un côté, le droit des artistes et des organismes en arts médiatiques de présenter librement des oeuvres au public, et de l’autre côté, le droit du public de voir ces oeuvres. L’exigence que les oeuvres cinématographiques, vidéographiques et issues d'autres pratiques en arts médiatiques soient approuvées avant que le public ne puisse les voir ne se justifie que rarement, sinon jamais. Cela va à l'encontre des droits des artistes et du public, déjà protégés par les lois en vigueur dans les différentes cours du pays et cela brime l’exercice d’un jugement responsable qui est le droit et le devoir de tout citoyen dans une société libre.”